Avoir une idée, c’est bien. Très bien, même. Mais comment la traduire visuellement ? Comment attirer l’œil ? Pour répondre à ces questions, on fait appel à un directeur artistique.
Il conçoit l’aspect visuel d’une création et intervient dans différents secteurs : publicité (logos, affiches, etc.), édition (charte graphique d’une collection, couvertures de livres, etc.), cinéma ou théâtre (choix et mise en place des décors), etc.
Le travail du directeur artistique commence par une succession de rendez-vous avec son client : que veut-il ? quel public vise-t-il ? quel est le budget ? quels sont les délais ? Une fois toutes ces questions réglées, il se met au travail. Il laisse parler sa créativité afin de proposer à ses clients une identité visuelle claire correspondant à leurs attentes : en utilisant une technique de dessin particulière, une certaine police de caractères... Il encadre avec des équipes de graphistes, d’illustrateurs ou d’accessoiristes qui travaillent sur les premières esquisses. Il avance ensuite des propositions à son client, sous la forme de maquettes, de dessins, etc. Si son projet est validé, le directeur artistique assure le suivi technique. De bout en bout, il est responsable d’un budget et veille à la bonne circulation de l’information entre les différents intervenants. Enfin, il effectue une veille technologique et concurrentielle constante et, pour rester au goût du jour, il se tient au courant de l’actualité et des nouvelles tendances.
Pour le directeur artistique, les horaires de travail ne sont pas toujours réguliers et dépendent largement des impératifs de ses clients. Il peut aussi avoir à se déplacer dans les ateliers de fabrication afin de superviser l’avancée du projet. Il peut travailler en freelance ou au sein d’une agence de communication ou de publicité, sous la responsabilité d’un chef de projet ou de la direction. Il collabore alors avec des concepteurs-rédacteurs, et des photographes, par exemple. Il est également au contact de ses clients.

Fun fact
Le saviez-vous ? Le logo de Nike n’a coûté que $35. Carolyn Davidson était étudiante en graphisme et si les patrons de la marque n’étaient pas tout à fait convaincus par son travail, ils ont décidé de l’utiliser quand même. Des années plus tard, ils ont fini par offrir à Carolyn une bague sertie de diamants en forme de la célèbre virgule.
Les compétences techniques
Les compétences soft
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