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La cerise dans le Labo !

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JOURNÉE INTERNATIONALE DES FEMMES ET DES FILLES DE SCIENCE


Le 11 février a eu lieu la journée des femmes et des filles de science. A cette occasion le CEA a dévoilé son podcast La Cerise dans le Labo ! Ce podcast made in CEA tend le micro à 13 femmes investies dans l'aventure des sciences. Elles parlent de tsunamis, nucléaire, climat, vaccin, blockchain ou biodiversité… mais aussi, tout en légèreté, du droit de se tromper, de douter ou de la joie de chercher !

Publié le 13 février 2023

La Cerise dans le Labo ! est une série de podcasts dans laquelle 13 femmes scientifiques contemporaines nous font part de leur parcours et espèrent faire naitre des vocations auprès des jeunes femmes. Ces 13 épisodes d'environ 20 minutes chacun, produits en interne par le CEA, seront diffusés chaque samedi à compter du 11 février. Ils sont accessibles sur toutes les plateformes de podcasts (Spotify, Deezer, iTunes, Podcast Addict,…)  et sur la chaine YouTube du CEA.

Mais La Cerise dans le Labo ! c'est aussi un livre ! A partir des interviews de ces 13 scientifiques, la scénariste Lucie Le Moine a retenu des anecdotes, des moments forts… qui lui ont permis d'écrire ses scénarios. 13 illustratrices ont été ensuite contactées et ont accepté de participer à ce projet. Chacune, dans son propre style, a créé les 4 planches d'une scientifique pour aboutir in fine à la bande-dessinée « La Cerise dans le Labo ! » qui donne à découvrir des femmes scientifiques passionnantes. Découvrez-le en librairie dès le mercredi 8 mars.

13 profils, 13 secteurs scientifiques, 13 passionnées 


Nathalie Besson

Ingénieure-chercheure passionnée de physique, Nathalie Besson a participé au CERN à l'aventure du LHC, l'accélérateur de particules qui a confirmé en 2012 l'existence du boson de Higgs. Elle est aujourd'hui cheffe du Département de physique des particules du CEA. Elle a décidé de laisser le monde de l'infiniment petit et de totalement changer de champ de recherche pour étudier les ondes gravitationnelles avec le projet LISA.

« L'Univers est un terrain de jeu absolument fantastique ; il y a toujours de nouvelles choses à découvrir ! »



Elisabeth Bouchaud 

Entre sciences et art, Élisabeth Bouchaud a décidé de ne pas choisir. À la fois comédienne, autrice, physicienne, elle n'a jamais cessé de se renouveler. Ancienne cheffe du service de physique et chimie des surfaces et des interfaces du CEA, elle est depuis 2014 directrice du théâtre de la Reine blanche. Par son choix de programmation, elle octroie aux sciences une place privilégiée, ce qui fait de ce lieu l'interface art et sciences par excellence.

« Certaines femmes scientifiques ont changé la face du monde, mais leur nom est inconnu alors que leurs collaborateurs ont parfois reçu des prix prestigieux. Leur réhabilitation est plus que nécessaire. »


Alexandra Colin

Alexandra Colin cherche à mieux comprendre la dynamique du cytosquelette, cette structure filamenteuse constituée de protéines qui s'auto-organisent pour aboutir à une fonction qu'elles n'auraient pas eu individuellement. Elle développe de nouvelles méthodes pour comprendre comment cette auto-organisation régule de grandes fonctions cellulaires. Elle a reçu le Prix Jeunes Talents Pour les Femmes et la Science France 2022, décerné par la fondation l'Oréal et l'Unesco, qui a pour but de valoriser et soutenir les femmes évoluant dans le monde de la recherche.

« J'ai toujours eu du mal à me mettre dans une case. J'ai commencé à faire de la biologie, après de la chimie, puis je suis revenue en biologie en m'intéressant un peu à la physique... j'ai eu rapidement une sensibilité pour l'interdisciplinarité. » 


Elsa Ducrot 

Elsa Ducrot est post-doctorante en astrophysique. Elle utilise le James Webb Space Telescope pour analyser l'atmosphère des exoplanètes (ces planètes qui gravitent autour d'autres étoiles que notre Soleil) dans l'espoir d'y découvrir des signatures biologiques qui pourraient nous renseigner sur la présence de vie. Elle a reçu le Prix Jeunes Talents Pour les Femmes et la Science France 2022, décerné par la fondation l'Oréal et l'Unesco, qui a pour but de valoriser et soutenir les femmes évoluant dans le monde de la recherche.

« Avec les exoplanètes, on peut combiner l'astronomie et les sciences de la vie et de la terre. Ce qui m'intéresse, c'est de trouver des planètes qui pourraient abriter la vie, en cherchant des biomarqueurs connus sur Terre. »


Hélène Hébert

Hélène Hébert est géophysicienne, spécialiste de la simulation numérique des tsunamis au CEA, au Cenalt, le centre d'alerte surveillant les activités sismiques en Méditerranée et dans l'océan Atlantique. Au-delà de son rôle dans la surveillance et l'analyse des séismes, notamment pour donner l'alerte officielle pour ceux qui pourraient se révéler tsunamigènes, et de la modélisation de ces phénomènes, elle tente contribue tous les jours à répondre à cette question : comment préparer les populations à une catastrophe qui peut paraitre impensable ?

« On a tous, à un moment donné dans nos carrières, besoin de l'appui de ses collègues. On a toujours un travail collectif. »


Florence Lambert

Florence Lambert a commencé sa carrière en tant qu'ingénieure spécialisée dans les énergies renouvelables, avant de prendre la tête du Liten, un institut du CEA dédié à la transition énergétique. Elle est aujourd'hui présidente de Genvia, une entreprise de technologie autour de l'hydrogène décarboné. Des batteries à l'hydrogène, elle a consacré sa vie professionnelle à la transition énergétique !

 

« Aujourd'hui il y a un vrai train en marche avec le redémarrage de l'industrie et la transition énergétique est une superbe opportunité. »



Valérie L'Hostis

La carrière de Valérie l'Hostis a été façonnée par son besoin de se sentir utile aux sciences, le grand fil rouge de son parcours ! D'abord chercheuse en physico-chimie, puis cheffe de laboratoire, elle est aujourd'hui responsable des partenariats institutionnels à la Direction des énergies du CEA. En d'autres termes, elle aide les chercheuses et chercheurs à monter leurs dossiers afin d'obtenir des moyens et financements ; des coups de pouce indispensables !

« Je ne peux pas m'empêcher de me dire que quand je fais de la recherche il y a ce côté enquête policière. La démarche scientifique est le fait de chercher quelque chose de nouveau et c'est ce qui me plaît. » 


Valérie Masson-Delmotte

Depuis des années, des scientifiques - écologues, climatologues, biologistes… alertent sur le dérèglement climatique et tirent la sonnette d'alarme… sans réel succès. Valérie Masson-Delmotte est de ceux-là, très engagée. Physicienne, chercheuse en sciences du climat et directrice de recherche au CEA, coprésidente du groupe de travail n°1 du GIEC, elle multiplie les actions de médiation et d'information auprès des décideurs et de très nombreux publics.

« Au fond il y a cette idée de ne pas rester dans une tour d'ivoire scientifique mais de construire des ponts avec le politique et le grand-public. Ces échanges sont stimulants et structurants dans la façon dont je vois mon métier de scientifique. »


Nadège Nief

Nadège Nief est directrice adjointe du département des microtechnologies, et responsable de la ligne programme santé du CEA Leti. Elle est à ce titre coordinatrice de programmes de développement et de valorisation industrielle de micros et nanotechnologies pour des applications médicales. Cette ancienne sportive de haut niveau, ingénieure en biotechnologies, se considère aujourd'hui à la frontière entre la science, l'industrie et la valorisation de la recherche, et défend le droit d'emprunter un parcours pas forcément linéaire, avec passion, en suivant ses convictions personnelles.

« J'ai l'impression d'avoir eu plusieurs vies : ma vie de sportive de haut niveau, ma vie dans l'industrie, ma vie en parallèle de maman et puis là ma vie de recherche ; et je ne sais pas quelle sera la prochaine : musicienne ou danseuse de claquettes ? »


Laurence Piketty

Ingénieure chimiste et docteure en physique, Laurence Piketty a commencé sa carrière dans le nucléaire avant de s'orienter vers le management. Après un poste de directrice du secteur énergie au Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, puis conseillère technique auprès du Premier Ministre, elle est depuis 2018 Administratrice générale adjointe du CEA, et donc numéro 2 de ce grand organisme de recherche. A ce poste, elle s'engage pour plus de mixité dans les équipes, et ce à tous les niveaux.

« Les sciences c'est ce qui va permettre de changer le monde. Dans la recherche au sein de domaines stratégiques, il faut qu'il y ait de la diversité ; c'est important qu'il y ait un point de vue féminin dans l'avancée des sciences. »


Julie Poulain

Julie Poulain est ingénieure en biologie moléculaire au Genoscope et cheffe de projets de génomique environnementale. Véritable aventurière des temps modernes, elle a participé aux expéditions Tara. A bord de cette goélette, elle a sillonné presque toutes les mers du globe pour prélever, analyser et étudier le plancton, et plus globalement la biodiversité marine. Elle rentre tout juste d'une année en Polynésie Française où elle a mis en place un nouvel outil de surveillance de la biodiversité des récifs coralliens, à partir d'ADN environnemental.

« A un moment donné, je me suis dit que si j'avais envie de faire les choses auxquelles j'aspirais, il fallait vraiment que je me fasse violence et que je sorte de ma zone de confort… même encore aujourd'hui ! »


Stéphanie Simon

Le programme NRBC-E a pour but d'aider à lutter contre les menaces terroristes, dont le bioterrorisme. Stéphanie Simon, chercheuse en immunoanalyse, a été la coordinatrice de la composante biologie pour ce programme de 2017 à 2022. Elle est aussi cheffe du Service de pharmacologie et immunoanalyse, et du Laboratoire d'études et de recherches en immunoanalyse, un poste de management qu'elle apprécie pour la richesse des relations humaines et la proximité avec les équipes.

« Naturellement je suis construite pour me dire « je ne réussirai pas » ; je passe ma vie à lutter contre ça. De toute façon, il faut continuer à avancer et surtout ne rien lâcher. »



Sara Tucci

Sara Tucci est ingénieure chercheuse, cheffe de laboratoire, à la tête du programme blockchains, afin notamment de les rendre plus « vertes ». Passionnée de mathématiques et d'informatique, elle a fait de la résolution de problèmes son métier, cherchant à passer au-dessus de toutes les difficultés pour accompagner la société dans une transition numérique.

« Le métier de chercheur c'est difficile ; tu essaies de répondre à des questions… qui n'ont pas de réponse. »

 

Crédits portraits : Estelle Lemaître – Francis Rhodes – Utopik photo – Pascal Gély – Jean-Charles Caslot – Fabien Rouire – Franck Ardito – Pascal Ung – Arthur Silva