Quiet Quitting : la démission silencieuse fait des ravages
Le Quiet Quitting : la démission silencieuse qui fait des ravages. Découvrez les raisons, les conséquences et les stratégies pour y faire face.
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Le « Quiet Quitting », vous connaissez ? Ce phénomène est aussi appelé « démission silencieuse ». Les employés ne démissionnent plus, mais font le strict minimum. Sympa l’ambiance, n’est-ce pas ? En 2022, 6 salariés sur 10 se sentent désengagés de leur emploi[1]. Découvrez les raisons et les conséquences de ce phénomène qui bouleverse le monde professionnel.
Qu’est-ce que le quiet quitting ?
Le quiet quitting nous vient tout droit des États-Unis. La démission silencieuse est le désengagement des employés vis-à-vis de leur emploi actuel. Il n’est cependant pas question de quitter leur emploi. Ils respectent scrupuleusement leurs horaires, se contentent de faire les tâches de travail, mais sans s’investir davantage. Ils refusent les heures supplémentaires, les responsabilités, l’aide de l’employeur… Ce phénomène touche particulièrement la jeune génération. C’est un peu comme s’ils étaient là, dans l’entreprise, sans vraiment être là.
Les raisons du quiet quitting
Les salariés sont démotivés, épuisés, lassés, voire en « burn-out ». Ils choisissent de ralentir leur rythme de travail pour préserver leur santé mentale. Pas étonnant qu’ils réduisent leur investissement dans l’entreprise !
Les causes du quiet quitting sont variées :
- Difficulté à trouver sa place ;
- Manque d’épanouissement ou de reconnaissance professionnelle ;
- Refus de se conformer aux normes rigides de l’entreprise ;
- Etc.
Les salariés se désengagent tout simplement parce que leurs besoins ne sont plus comblés. Le quiet quitting est le signe d’un malaise profond, à la fois professionnel et personnel.
Conséquences du quiet quitting
Du côté des employés, la démission silencieuse peut freiner leur évolution de carrière et compromettre leur épanouissement professionnel. En plus, cela envoie un mauvais signal à leurs collègues et leurs supérieurs.
Du côté de l’entreprise, le quiet quitting peut causer une chute de productivité, une détérioration de l’ambiance de travail et un désengagement des employés. Autrement dit, c’est un véritable casse-tête pour la réussite de l’entreprise.
Les Stratégies pour Faire Face au Quiet Quitting
Si vous êtes confronté au Quiet Quitting en tant qu’employeur ou collègue, pas de panique !
- Repérez les signes de désengagement et creusez pour découvrir les raisons cachées ;
- Engagez un dialogue ouvert et bienveillant pour résoudre ces problèmes ;
- Trouver des solutions adaptées. Mais ce n’est pas tout !
Pour motiver votre équipe, offrez-leur des opportunités de développement professionnel. Montrez-leur que leur travail compte. Après tout, une bonne dose de reconnaissance peut faire des merveilles pour stimuler l’engagement et la motivation.
Gérer sa Carrière face au Quiet Quitting
Si vous vous dirigez doucement, mais sûrement vers le Quiet Quitting, arrêtez-vous un instant et faites le point. Pourquoi adoptez-vous cette attitude ? Est-ce juste une fuite temporaire ou un signe que vous avez besoin d’un changement plus profond ? Explorez vos options : changement de poste, recherche d’un nouvel emploi… N’oubliez pas, vous avez le pouvoir de prendre les rênes de votre carrière.
L’Importance de la Communication
La communication est la clé pour éviter le quiet quitting et créer un environnement de travail sain et épanouissant. Encouragez la transparence au sein de votre équipe, organisez des réunions régulières pour aborder les problèmes… Bref, soyez à l’écoute de vos collègues. Vraiment à l’écoute, pas juste en mode « hein, hein » ! Une communication claire, constructive et respectueuse est la clé pour réduire les risques de quiet quitting.
1 [Rapport « State of the global workplace 2023 », Gallup.]
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