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QVT et RSE : comprendre les différences et les enjeux auprès de la Gen Z

  • lundi 30 octobre 2023
  • Rebecca Sansotta

Écologie, égalité ou encore équilibre pro-perso : la Gen Z est particulièrement sensible à la qualité de vie au travail (QVT) et à la responsabilité sociale des entreprises (RSE). Tour d'horizon des sujets qui fédèrent cette génération engagée.

Marre du profit à tout prix ! Dans les grandes écoles françaises, c’est le nouveau cri de ralliement. La Gen Z dénonce de plus en plus un système « responsable du dérèglement climatique et d’inégalités sociales inacceptables », mais le combat de l’écologie n’est pas le seul qui les fait s’exprimer. La parité dans les entreprises, le recrutement d’un certain quota de personnes souffrant de handicap ou encore l’égalité des salaires entre les hommes et les femmes entrent aussi en jeu. Ces combats ne sont pas nouveaux, mais ils sont chaque jour un peu plus d’actualité et sont plus que jamais source d’enjeux pour les recruteurs. Il est d’ailleurs, parfois, compliqué de s’y retrouver. QVT ou RSE, nous vous expliquons leurs différences, mais surtout leurs complémentarités. 

La QVT : le bien-être au travail 

La QVT, qualité de vie au travail, se réfère à la multitude d’actions qui permettent de concilier à la fois l'amélioration des conditions de travail pour les salariés et la performance globale des entreprises. Désormais, la génération Z priorise le bien-être au travail plutôt qu’un salaire. Revenons ensemble sur les besoins de la QVT auprès de la GenZ. 

Le salaire n’est plus gage de satisfaction. 

Pendant un bon nombre d'années, la réussite était définie notamment par le salaire gagné au travail. Mais paradoxalement la nécessité financière n'était pas associée à la notion de plaisir. Horaires à rallonges, présence obligatoire, négociation interminable pour les congés, etc. Pour  la génération Z, gagner plus ne suffirait pas. L’argent n’est plus une motivation suffisante pour accepter un poste.  

Respecter la vie privée de ses employés pour un juste équilibre entre vie pro et vie perso est primordial. Le bien-être au travail signifie aussi: salarié reposé, non stressé donc plus productif et heureux de se rendre dans son entreprise. 

Les soft skills : plus importantes que les compétences ! 

La dimension humaine et les soft skills qui y sont associés sont primordiaux dorénavant. Le respect des managers à l’égard des salariés, la bonne entente entre collègues basée sur une capacité à avoir des relations harmonieuses pour ne délaisser personne, sont autant de qualités qui complètent une expérience solide, les “hard skills" ou encore les diplômes

 La capacité d’adaptation à l’autre, une certaine créativité, l’efficience d’une bonne organisation sont également pertinentes. Sans délaisser la gestion du stress, l’estime de soi qui permet de gérer l’inattendu et de faire face lors de crises plus importantes. 

Une entreprise agile avant tout

Mais ce n’est pas tout, avant tout cela il faut pouvoir trouver le poste idéal et pour cela, la digitalisation des entreprises est une obligation. Elle consiste à prendre le virage numérique de notre ère et à intégrer le digital a son organisation interne.

Elle doit permettre à ses employés d'être connectés entre eux, aux différents services de l'entreprise et même au monde extérieur. Cela consiste aussi à pouvoir postuler de son smartphone en quelques clics. C’est un outil indispensable de nos jours et particulièrement séduisant pour la génération Z

LA RSE : l’entreprise qui s’engage

Le bien-être au travail est nécessaire mais si on allait plus loin ?

La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) peut-être définie comme l'intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales. Définie par la norme ISO 26000 (standard international), la RSE englobe 7 questions : la gouvernance de l’organisation, les droits de l’homme, les relations et conditions de travail, l’environnement, la loyauté des pratiques, les questions relatives aux consommateurs et les communautés et le développement local. 

Les convictions citoyennes doivent apparaître dans les engagements de l’entreprise. Cette dernière doit être en mesure d’apporter une réponse aux enjeux auxquels le monde fait face aujourd’hui pour un finalité plus grande : le bien-être universel. 

RSE : Les enjeux environnementaux 

L’engagement environnemental est la première action RSE des entreprises qui séduit la génération Z. Une action contre la prévention de la pollution, l’utilisation durable des ressources, l’utilisation de produits naturels ou encore la protection de l’environnement répondent à la quête de sens des jeunes actifs.

L’identification des impacts des différents secteurs d’activité sur l’environnement est aussi une norme pour la Gen Z. Savoir combien d’émissions de gaz à effet de serre ont été émis sur l’année par exemple, analyser les résultats et mettre en place des processus pour les réduire constitue les fondements de la RSE

RSE : les enjeux sociaux 

Les droits de l’homme sont un autre enjeu de la RSE; l’inclusivité, la parité, les discriminations sexistes, ou encore la cause transgenre sont des problématiques dont la Génération Z se dit concernée. 

Moins connues, mais également importantes, les questions relatives à la loyauté des pratiques commerciales font partie des combats RSE, comme la lutte contre la corruption ou la concurrence loyale par exemple.

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