Gendarmerie Nationale

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Nieuws (43)

  • Podcast - Mouna, cheffe du bureau communication au sein de la Gendarmerie Nationale

    Découvrez le parcours de Mouna, cheffe du bureau communication à l'Académie militaire de la Gendarmerie nationale (AMGN). Un témoignage authentique pour mieux comprendre les questionnements autour de l'orientation, la scolarité d'officier et la diversité des métiers en intégrant le corps de la Gendarmerie.

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    2 december 2025

  • Immersion avec les élèves-officiers en appui des opérations

    De la rusticité au soutien  Au milieu des 200 élèves-officiers de la dernière promotion se cache un petit groupe de militaires qui se distinguent de leurs camarades par l’absence de chevrons sur leurs fourreaux : les officiers en appui des opérations (OCTA). Recrutés pour notre parcours et nos diplômes, nous avons vocation à soutenir les officiers, les sous-officiers, les volontaires en tout temps, en tout lieu et en toutes circonstances. Et pourtant, il y a encore quelques mois, nous ne nous distinguions pas parmi nos camarades. Répartis dans les six pelotons de la promotion, les camps de Mourmelon, Beynes et Châteaulin nous ont vus ramper dans la boue, gravir les pistes à chars ou passer des carrefours en T. Forts de notre envie d’intégrer ce corps, nous avons découvert la rusticité, le combat, l’usage des armes et tous les rudiments de la vie militaire. Entre les nuits fraîches dehors, le repoussement de nos limites et le développement de la cohésion, nous avons prouvé notre place au sein du corps des officiers. Forts de ces expériences, nous sommes retournés à Melun avec la conviction que nous en avions tiré un maximum d’enseignements. Se sont enchainés les cours d’immobilier, de logistique, de gestion des matériels, de budget. Ces matières nous ont permis de toucher du doigt les fonctions des officiers en appui des opérations que nous deviendrons. Malgré ces découvertes, nos enseignements restaient théoriques et les transposer sur le terrain n’était pas toujours évident. Nous avons donc bénéficié de notre première immersion afin de mettre en perspective la théorie avec la pratique. Le stage en immersion Face au tableau de choix des stages de découverte a démarré une longue négociation entre les élèves-officiers et, en ce qui nous concerne, entre les 23 OCTA de la promotion. Nous avons mis un premier pied dans un groupe de soutien des ressources humaines d’un groupement de gendarmerie. Ce stage d’observation avait vocation à nous faire découvrir les rouages de notre institution à chacun des niveaux : brigades, compagnies, unités spécialisées, soutien opérationnel. Ces 5 jours immergés ont été l’occasion de poser toutes les questions aux personnels militaires et civils. En parallèle du soutien, certains ont également pu faire des nuits au centre d'opérations et de renseignement de la gendarmerie, d’autres ont participé à une autopsie, fait un tour d’hélicoptère ou se sont imprégnés des missions du PSIG. La visite du commandement de la gendarmerie des outre-mer (CGOM) Nous avons également découvert les spécificités des missions ultramarines. Cette expérience riche en échanges concrets nous a fait découvrir un pan spécifique des fonctions d’OCTA, qui en a fait rêver certains. Le bureau des soutiens et des finances et le bureau du personnel nous ont exposé les réalités du terrain en outre-mer, les enjeux, les défis. Nous avons pris conscience que chaque territoire n’a pas les mêmes besoins financiers ou RH, bien plus qu’en métropole. Après avoir appris les bases de l’immobilier ou de la gestion budgétaire, cette présentation de l’organisation atypique qu’est le CGOM nous a laissés une nouvelle image de l’institution, extrêmement diversifiée et permettant à chacun de réaliser une carrière riche. Récit de l’élève-officier Léna

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    12 november 2025

  • Podcast - Sabrina, cheffe du département des compétences professionnelles à l'AMGN

    Découvrez l'histoire de la cheffe d'escadron Sabrina, officier de gendarmerie, et actuellement cadre à l'AMGN (Académie Militaire de la Gendarmerie Nationale). Grâce à sa riche expérience en gendarmerie mobile et en gendarmerie départementale, elle commande le département des compétences professionnelles. Un témoignage plein de sincérité de la part d'une femme au parcours impressionnant !

    Bijeenkomst

    12 november 2025

  • Évènement live chat | les métiers du soutien en gendarmerie

    Tu veux allier action, engagement et spécialisation ? Que tu aies un bac ou un bac +5, la Gendarmerie t'ouvre ses portes pour rejoindre une équipe de professionnels qui font la différence chaque jour. À partir du niveau Bac : Deviens Sous-Officier en appui des opérations et participe aux missions stratégiques dans des domaines variés, comme : Hôtellerie-restauration : gérer la logistique et le bien-être des équipes Mécanique : garantir le bon état des véhicules et matériels de gendarmerie Administration & Ressources Humaines : soutenir l’organisation interne et gérer les carrières Armurerie : assurer la sécurité et la maintenance des armes et équipements Immobilier : gérer et entretenir les infrastructures de la gendarmerie À partir du niveau Bac +5 : Deviens Officier en appui des opérations pour prendre part à des missions clés dans les services RH, logistique et finances et garantir la réussite des missions des unités de terrain au quotidien et en temps de crise. Envie de découvrir comment faire partie de cette équipe ?  Rejoins-nous sur ce Live Chat pour poser toutes tes questions, inscription ici.

    Rekrutering

    12 november 2025

  • Podcast - Aurélie, professeur à l'AMGN

    Découvrez l'histoire d'Aurélie, officier professeur à l'académie militaire de la gendarmerie.  Un témoignage sincère et poignant sur ses motivations, sa préparation assidue au concours et tous les enseignements que son expérience en gendarmerie lui ont apportés.  "Il est important dans la gendarmerie de savoir s'imposer, d'avoir du caractère, de savoir ce que l'on veut et pourquoi on le veut". 

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    23 oktober 2025

  • Deux années à l'AMGN - épisode 3

    Premiers pas à l’AMGN : songes d’une nuit d’été (suite et fin) Un stage de chef d'équipe  Ce séjour paradisiaque dans ce cadre bucolique des Yvelines est avant tout un stage pour se former à commander une équipe au combat. L'apprentissage du commandement se dessine lentement. Pas évident de commander un camarade que l'on connaît à peine à réaliser une action dans un contexte de situation de conflit armé où le moindre facteur inconnu représente une menace. Les paroles prennent de l'aisance et les journées se caractérisent par des reconnaissances d'axes, des franchissements de carrefours, des installations de poste de surveillance, des destructions d'ennemis, des opérations de repli sous le feu adverse. Pour mener à bien ses missions opérationnelles, l'élève officier doit également s'initier à la topographie dont les bases sont mises en application lors des séances de course d'orientation. L'exigence de la formation se caractérise par le respect des ordres quels qu'ils soient. Les températures très élevées imposent une hydratation régulière, la règle des 4 litres d'eau à avoir dans la musette est scrupuleusement vérifiée ! Les instructeurs de la cellule tactique, recrutés en premier lieu pour leurs compétences, le sont peut-être également pour leur imagination sans limite lorsqu'il s'agit de réprimander de manière pédagogique les élèves qui passent outre les consignes. C'est ainsi qu'il nous est arrivé de porter, en étant assis, le Famas à bout de bras telle une rame tout en chantant « Il était un petit navire ». Un retour en triomphe  Les longues heures d'entraînement à l'ordre serré en format groupement sur les routes étroites du camp n'étaient pas vaines : après plusieurs semaines de camp, le retour de la compagnie à Melun se devait d'être percutant. Après d'ultimes directives du commandant de groupement, la troupe se forme, rectifie les alignements, ajuste l'uniforme, bombe le torse et entonne le chant de promotion. Ce défilé, point d'orgue de la formation militaire initiale, dégage un sentiment de fierté et d'étape franchie comme si une nouvelle page se tournait. Ce moment est sacralisé par le discours du général commandant l'école qui souhaite officiellement la bienvenue à la promotion et la félicite pour l'engagement et l'esprit démontrés pendant le stage. Ces quelques semaines en camp ne représentent qu'une infime partie de la formation globale à l’AMGN mais elles sont probablement les plus importantes dans la mesure où elles ont donné le ton pour les 2 années à venir en matière d'exigence et d'attendus de la part de l'encadrement. Récit de l’aspirant Julien

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    23 oktober 2025

  • Deux années à l'AMGN - épisode 2

    Premiers pas à l’AMGN : songes d’une nuit d’été (suite) Dépassement de soi Ce stage à Beynes permet à chacun de connaître ses limites, qu'elles soient intellectuelle, physique ou mentale. Les nombreux kilomètres parcourus quotidiennement, sous des températures caniculaires et en milieu à fort dénivelé, usent les corps et les esprits. Néanmoins, ces étapes sont primordiales dans notre projet d'aguerrissement. Sortir de sa zone de confort permet à chacun de s'interroger, se remettre en question parfois et se dépasser. L'activité dite de méthode naturelle incarne tout cela et développe également l'esprit de corps. Nous portons des rondins de bois à déplacer ici et là, leur faisons prendre un bain dans le ruisseau attenant avant de les étreindre tout en renforçant notre ceinture abdominale. Les visages sont tirés et marqués, mais l'esprit de groupe pousse chacun de nous à dépasser la douleur, la fatigue et le froid. L'épreuve qui consiste à transporter des pneumatiques à travers le camp est également un bon exemple de résilience et d'esprit collectif. Avec le recul, ce sont ces journées de cohésion que l'on retient, celles qui développent ce sentiment d'appartenir à un seul et même groupe. La bonne humeur et l'émulation qui règnent nourrissent le développement d'un esprit de promotion qui mûrit timidement. La formation est engageante et éreintante. Cette lutte permanente contre la fatigue qui s'accumule au fil des jours atteint son apogée une fois les examens terminés. Un soir, nous sommes sommés de revêtir promptement la tenue de combat pour nous rassembler sur la place du rapport. Les supputations vont bon train, il est légitimement admis qu'une session d'exercices de nuit nous est spécialement réservée. Nous nous rassemblons dans la salle de cinéma. Persuadés alors d'être conviés à un énième cours dans ce lieu où l'obscurité et le confort des sièges ont souvent facilité la production de mélatonine chez les élèves. Nous assistons, à notre grande surprise, à une séance cinématographique d'extraits de films indémodables tels que la 7ème compagnie ou Full Metal Jacket. Par la suite, nos cadres nous libèrent pour aller nous coucher. Cette trêve est de courte durée car nous retournons au beau milieu de la nuit dans l'amphithéâtre pour visionner cette fois-ci un documentaire passionnant sur la vie du crabe royal mais dont la pertinence et l'adéquation avec le programme de formation d'un officier de gendarmerie demeurent abstraites. Alors que les paupières luttent contre la gravité, les cadres parcourent les rangées de siège pour détecter les sujets les plus fébriles prêts à partir dans les bras de Morphée.

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    23 oktober 2025

  • Deux années à l'AMGN - épisode 1

    Premiers pas à l’AMGN : songes d’une nuit d’été  Le jour de l’incorporation est enfin arrivé ! Après plusieurs semaines d’angoisse liée au déménagement, au matériel nécessaire pour aborder la scolarité sereinement et au début d’une formation qui s’annonce comme une rupture avec ce que chacun a vécu jusqu’à présent, il est désormais temps de franchir le portail bleu dans un nouvel environnement qui sera, personne ne s’en doute encore, notre deuxième maison. Ce soir-là, une étrange atmosphère est palpable. Sous les directives sèches des Gradés Aux Jeunes (GAJ : élèves de seconde année qui encadrent les premières années) qui n’hésitent pas à rappeler l’exigence du respect de la tenue, du comportement et de la ponctualité, les jeunes recrues s’affairent à exécuter les ordres promptement. Les regards se croisent, se questionnent et s’analysent face à l’imprévu et à la suite des évènements. Les premiers jours marquent le début d’une pléthore d’activités ludiques sous le regard omniprésent des GAJ : formation à la militarité, ordre serré, démarches administratives, visites médicales, essayages de tenue… Le départ pour le premier stage en camp reste néanmoins dans tous les esprits et il convient de s’y préparer au mieux. Les élèves s’organisent, des chaînes humaines se forment, les objets volent de bras en bras, les camions se remplissent à vitesse grand V. RDV en terre inconnue Le samedi matin, nous quittons l’AMGN pour entamer le premier stage « kaki ». Après 1h30 de trajet, nous voilà arrivés au camp de Beynes, commune dont peu de personnes connaissent l’existence du fait de sa situation géographique singulière. Très vite, le surnom de « camp de la frileuse » se fait comprendre ! Les réveils matinaux sont quelque peu humides, surtout pour les chanceux qui se sont installés dans les tentes dont l’épaisseur permet à la rosée du matin de caresser les joues de l’élève-officier fraîchement réveillé par la douce voix du moniteur EMPS (Éducation Physique Militaire et Sportive). Branle-bas de combat au milieu de ce cantonnement paradoxalement très ordonné avec ses tentes alignées tel un camp de Romains chez Astérix. Ce premier réveil est un échec en terme de réactivité mais, au fur et à mesure que les jours passent, les esprits se forgent et démontrent une capacité à anticiper et réagir plus vite. Notre emploi du temps est millimétré mais respecte inlassablement le même schéma. Le rapport du matin rassemble les 4 pelotons. La levée des couleurs, en toute circonstances, est une occasion formidable pour exprimer toute l'énergie et l'émotion déjà affirmées de cette troupe pourtant aux prémices de son existence. Au moment de chanter l'hymne national, dont les paroles s'envolent à l'horizon et transperce ce paysage paisible et inspirant, un sentiment de fierté transcende chacun d'entre nous. Ce rituel du quotidien donne du sens à notre présence. Cette formation militaire initiale permet également de découvrir le Famas. Ce fusil d'assaut, perçu le jour du départ, devient très vite un camarade de duvet, un compagnon de sortie, voir un confident pour les plus solitaires. Cette acquisition de l'arme passe obligatoirement par des séances d'instruction de maîtrise avec arme de l'adversaire qui s'enchaînent à un rythme effréné afin d'acquérir une maîtrise parfaite des opérations de sécurité ainsi qu'une aptitude à démonter et remonter le fusil d'assaut dans un temps raisonnable. Le tout se parachève par l'obtention du certificat initial d'aptitude à la pratique du tir. Les premières séances de tir débutent et permettent aux initiés de découvrir cette nouvelle sensation du bruit percutant de la balle qui s'échappe du canon, de l'odeur de la poudre qui s'en dégage et du petit recul de l'arme qui vient bousculer l'épaule. Si l'instruction au tir demeure plutôt ludique, la séance de nettoyage qui s'ensuit l’est souvent beaucoup moins car entretenir son matériel avec exigence et minutie est un principe fondamental de la militarité. La formation est exigeante intellectuellement, il faut apprendre vite et bien. Les élèves de recrutement externe, qui pour beaucoup ne possède aucune connaissance en armement démontrent avec brio leur incroyable capacité à absorber l'information.

    Rekrutering

    21 oktober 2025