Sia

Conseil en management et stratégie opérationnelle

Virksomhedsstørrelse

Stor virksomhed


Sektor

Rådgivning


Lokation

21 rue de Berri, 75008 - Paris

Nyheder (525)

  • Andre

    [#Actualité] Agentic AI : Êtes-vous prêt ?

    Alors que l’IA continue d’évoluer, les organisations sont confrontées à une transition de l’automatisation traditionnelle vers des systèmes véritablement autonomes : l’IA agentique. Ces systèmes ne se contentent pas de traiter des données ou de générer du contenu ; Ils perçoivent leur environnement, prennent des décisions et agissent de manière indépendante. Dans notre dernier aperçu, nous explorons : • Qu’est-ce qui définit l’IA agentique et en quoi diffère-t-elle des vagues d’IA précédentes ? • Les questions clés que les dirigeants doivent poser pour évaluer l’état de préparation • Pourquoi passer de l’expérimentation au déploiement à grande échelle nécessite plus que de la technologie • Les catalyseurs organisationnels, de la gouvernance aux principes de conception, qui libèrent de la valeur   L’IA agentique n’est pas un avenir lointain. Il s’agit d’une réalité stratégique qui exige l’alignement, la préparation et l’action. Regardez la vidéo pour en savoir plus !

  • Møde

    [#Rencontre] SAVE THE DATE : Open Door le 25 juin !

    Le 25 juin prochain, Sia vous ouvre ses portes au 38 rue du Sentier, Paris 2e ! Au programme :  • Présentation de Sia et de nos expertises  • Échanges avec nos consultants  • Immersion dans le quotidien du conseil  • Workshop interactif  • Cocktail & networking   Viens vivre l’expérience Sia le temps d’une soirée, poser tes questions, t’inspirer… et peut-être te projeter dans une future aventure en stage ou en CDI chez nous.   📩 Les places sont limitées, alors n’attends pas pour t’inscrire : https://lnkd.in/eAAMETYf

  • Andre

    [#Podcast] Nouvel épisode du Podcast de l'Hypertransformation en ligne !

    Le 8e épisode du Podcast de l'hypertransformation by Siaest désormais disponible sur toutes les plateformes d’écoute. Anne Rigail, Directrice Générale d’Air France, revient avec Marc Landré sur les grandes transformations qu’elle pilote à la tête de la compagnie :  • Remplacement de la flotte et simplification des marques  • Montée en gamme de l’expérience client  • Intégration de l'IA dans les opérations  • Trajectoire ambitieuse de décarbonation  • Nouveaux comportements et attentes des clients à l'ère post-Covid Un échange direct et éclairant depuis son bureau à Roissy, sur un secteur en pleine mutation et les défis humains, technologiques et environnementaux qui l’accompagnent. Bonne écoute !

  • Andre

    [TEASER ÉPISODE À VENIR] Dans le 8ème épisode du podcast

    #Hypertransformation by Sia, Marc Landré reçoit Anne Rigail, Directrice Générale d’Air France, pour un échange exceptionnel depuis son bureau à Roissy. Découvrez en avant-première les temps forts de cette conversation ! Première femme à diriger la compagnie nationale depuis sa création en 1933, Anne Rigail revient sur son parcours et les transformations engagées dans un secteur bouleversé :  • Montée en gamme au sol comme en vol  • Réduction de la flotte et simplification des marques  • Trajectoire ambitieuse de #décarbonation  • Intégration de l'#IA dans tous les métiers, sans jamais perdre la place de l’humain  • Nouvelles attentes clients et mutations post-Covid Un épisode à découvrir en intégralité d’ici la fin de la semaine, sur la page dédiée au podcast de l’Hypertransformation sur le site de Sia et sur l’ensemble des plateformes de distribution de podcasts. Restez connectés !

  • Andre

    [Actualité] Sia à l’honneur dans le dernier numéro de Challenges

    Le magazine d’actualité économique dresse un portrait consacré à Matthieu Courtecuisse, CEO de Sia, et à l’aventure humaine et collective qui a permis de transformer une démarche entrepreneuriale en un acteur majeur du conseil, fort de 3000 talents dans près de 20 pays et soutenu depuis fin 2024 par Blackstone, plus grand gestionnaire d'actifs alternatifs au monde.   Dans cet article, Esther Attias revient sur : • Le positionnement next-generation de Sia, qui s’est saisi très tôt de sujets phares comme l’intelligence artificielle et la gestion de la donnée, piliers de son ADN, • L’expansion internationale du cabinet, notamment aux États-Unis, • La levée de fonds menée avec Blackstone, qui vient soutenir et accélérer la stratégie de croissance de Sia. Lien vers l'article :  https://lnkd.in/ewdEFrX2

  • Andre

    [#Actualité] Épargne réglementée

    Au fil des années, les habitudes d'épargne des Français ont évolué en réponse à divers chocs économiques, changements de politiques fiscales et mutations sociétales. Crise financière, pandémie et remontée brutale des taux ont poussé les ménages français à revoir la composition de leur épargne qui privilégient toujours la sécurité et la liquidité. En s'appuyant sur des données de la Banque de France, cette analyse décrypte les tendances d’épargne des ménages français, explore leurs motivations et esquisse les perspectives à venir. 01  L’épargne règlementée en plein essor Avec 922 milliards d’euros d’encours en juin 2024, l’épargne réglementée continue de croître. Les projections réalisées par Sia estiment que ces encours pourraient dépasser les 1 000 milliards d’euros avant fin 2028, avec une préférence marquée pour les supports alliant sécurité, liquidité et rendement. Prenons l’exemple du Livret A, produit phare de l’épargne réglementée. Il confirme sa popularité avec une augmentation de ses encours ont grimpé de 35 % sur ces quatre dernières années. Cette progression s’explique notamment par les confinements, qui ont favorisé une épargne forcée, et par l’augmentation du taux de rémunération, passé de 0,5 % en 2020 à 3 % en 2024. Les banques ont dû verser en ce début d’année 2025 environ 13 milliards d’euros d’intérêts sur les livrets A des français. La baisse du taux du livret A à 2,5% à compter de février 2025 ne devrait pas entrainer de décollecte de ce support qui reste attractif pour de nombreux ménages. Autre succès de l’épargne réglementée : le Livret de Développement Durable et Solidaire (LDDS), dont les encours ont bondi de 112 à 155 milliards d’euros (+38 %) entre 2020 et 2024. Ce livret, rémunéré à 3 % et dédié au financement de projets écologiques, séduit par sa flexibilité et son utilité sociale. Le Livret d'Épargne Populaire (LEP), malgré des conditions d’accès spécifiques, a lui aussi connu une croissance impressionnante (+93 %), atteignant 76 milliards d’euros à mi-2024. Une partie de la collecte des livrets d’épargne réglementés est issue d’un changement de stratégie d’épargne des Français. L’encours des dépôts à vue (DAV) a fortement diminué sur ces 2 dernières années. Après avoir connu un pic en 2022 en dépassant les 620 milliards d’euros. Les ménages ont réorienté leurs économies vers des supports rémunérateurs. 02  Anticipations et prospectives de l'épargne des ménages Des produits phares qui résistent Le Livret A et le Livret Bleu continuent de séduire grâce à leur sécurité et leur liquidité, en dépit de taux de rémunération modestes. De même, le LDDS profite de son rôle dans le financement de projets écologiques pour maintenir une dynamique favorable, renforcée par l’importance croissante des enjeux environnementaux. En revanche, le Plan Épargne Logement (PEL) et le Compte Épargne Logement (CEL) peinent à suivre. Leur attrait diminue face à des rendements moins compétitifs et des alternatives plus souples. Le  taux du PEL passe à 1,75 % à compter du 1er janvier 2025 ce qui reste en dessous du livret A et qui ne devrait pas inverser cette dynamique de décollecte. Nouveaux horizons pour l’épargne Lancé en juillet 2024 et destiné aux moins de 21 ans, le Plan Épargne Avenir Climat (PEAC), permet d’investir dans des projets liés à la transition écologique, avec un rendement avoisinant 5 %. Cependant, son déploiement est un échec, la plupart des banques de la place n’étant pas encore prêtes à le proposer. Des néobanques vertes comme Helios, Goodvest ou GreenGot proposent des alternatives en lançant des produits axés sur la neutralité carbone et les investissements responsables. Les cryptoactifs gagnent du terrain. Selon le baromètre Ipsos 2024, 12 % des Français possèdent désormais des cryptomonnaies ou NFT, contre 9,4 % en 2023. Bien que ces actifs soient encore volatils, leur encadrement croissant pourrait les rendre plus stables, élargissant leur rôle dans les stratégies d’épargne modernes. Perspectives et Enjeux pour l’Avenir Les comportements d'épargne des ménages français continueront d'évoluer en réponse aux fluctuations économiques et aux nouvelles opportunités d'investissement. Les acteurs économiques et bancaires devront s'adapter à ces changements en offrant des produits flexibles et attractifs, capables de répondre aux besoins diversifiés des épargnants.

  • Andre

    [#Actualité] Observatoire de la mobilité aérienne urbaine (UAM)

    Notre observatoire UAM Le dynamisme actuel autour de l’UAM rend d’autant plus pertinente la démarche d’observatoire que notre implication constante dans les sujets de mobilités innovantes, auprès notamment acteurs types de l’écosystème UAM (gestionnaires d’infrastructures de mobilité, collectivités, etc…).    Périmètre Notre observatoire s’inscrit dans une perspective plus large, celle de la mobilité aérienne avancée. Nous nous focalisons donc sur le domaine UAM, en intégrant également certain aspect de la RAM (Regional Air Mobility), compte tenu des assimilations faites entre les deux domaines selon les contextes géographiques.  Par ailleurs, notre regard se porte pour le moment sur les acteurs s’orientant essentiellement sur le transport de passagers, dont la pertinence se révèle généralement à partir de distances avoisinant les 10km.  Dans ce contexte, plusieurs objectifs ont été définis afin de développer une démarche de collaboration avec les parties prenantes de l’UAM :  Cartographier la croissance du marché de l’UAM à l’échelle mondiale et les acteurs « pure player » UAM.  Identifier les principaux modèles économiques suivis par ces acteurs.  Cartographier les initiatives UAM en développement et caractériser les tendances actuelles autour de celles-ci (zones géographiques, partenariats, types de projets, etc…)  Analyser la maturité réglementaire des principales zones géographiques concernées par des projets UAM  Quelles sont les principales conclusions de cette première édition ? 1. L’Europe et les Etat Unis défendent leurs positions de pionniers dans le domaine   En comptabilisant à eux deux plus de 60% des « pure players » identifiés, mais la dynamique s’accélère en Asie Pacifique.    2. L’écosystème UAM demeure jeune et devrait fortement évoluer dans les prochaines années  Plus de 75% des acteurs identifiés sont des petites structures de moins de 500 employés dont près de la moitié ont moins de 50 employés.   La fabrication d’eVTOL est le domaine d’activité le plus représenté, cependant plus de 60% des acteurs concernés n’en sont encore qu’à la phase de conception.  3. La croissance des projets UAM dans le monde devrait rendre possible l’ouverture des premiers services commerciaux à horizon 2025-2026  Plus de 80 projets répertoriés dans le périmètre des acteurs sélectionnés, dont près de la moitié consistent à lancer un service UAM.  Des tendances spécifiques ressortent selon les zones géographiques étudiées (modèle économique prédominant, acteurs traditionnels embarqués, etc…) compte tenu de leurs caractéristiques intrinsèques…  4. Les besoins en compétences du secteur doivent être anticipés et s’articulent autour de trois enjeux majeurs  Eviter la pénurie de pilotes et de techniciens : pour lesquels Boeing projette un besoin de plus de 600 000 personnes pour chacun de ces postes d’ici 2043, pour l’aviation commerciale, sans prendre en compte sur la même période les éventuels besoins du secteur de l’UAM.  Garantir la conformité réglementaire : en investissant d’avantage dans les formations spécifiques à l’UAM pour répondre aux nouveaux standards.  Adopter les nouvelles technologies du secteur aérien : sur lesquelles l’UAM repose fortement (automatisation des opérations et de la gestion du trafic aérien, etc…), nécessitant des formations spécialisées afin de garantir l’évolutivité et le passage à l’échelle de ces services.    5. Les gestionnaires d’infrastructure de transport aérien ont un rôle clé à jouer dans le passage à l’échelle de ces services et sont de plus en plus visibles dans les initiatives UAM.  Les aéroports et autres gestionnaires peuvent être essentiels pour traiter les enjeux d’intégration et de l’exploitation d’un service UAM, notamment trois d’entre eux :  la disponibilité des infrastructures, la gestion des services ATC, l’exploitation du réseau d’opération.  Pourquoi ?   Des infrastructures essentielles pour le transport aérien déjà en place et une expertise éprouvée dans leur gestion.  Des services de contrôle du trafic aérien (ATC) avec lesquels les aéroports sont familiers.  Des synergies possibles via les nombreux partenariats avec les compagnies aériennes traditionnelles (optimisation usage des pistes, offres de mobilité enrichies, gestion logistique améliorée…)  Des connectivités intermodales de plus en plus développées (train, métro…)    En parallèle, ces gestionnaires d’infrastructures sont aussi habitués à intervenir sur d’autres sujets auxquels l’UAM fait face, à avoir : l’acceptation des communauté environnantes (nuisances sonores, visuelles…), les certifications… 

  • Andre

    [#Actualité] TURPE 7 : Défis et perspectives pour le réseau électrique français

    Le TURPE : Mécanisme de financement et de régulation des réseaux électriques Le Tarif d’Utilisation des Réseaux Publics d’Électricité (TURPE) est un dispositif clé qui régule le financement de l’entretien, du développement et de la modernisation des réseaux de transport et de distribution d’électricité en France. Établi par la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE), le TURPE est un barème réglementé révisé tous les quatre ans, et ajusté annuellement pour tenir compte de l’inflation et des coûts supportés par les gestionnaires de réseau, notamment Enedis et RTE. Tous les utilisateurs, qu'ils soient particuliers ou professionnels, contribuent au financement des réseaux en s'acquittant du TURPE. Quatre principes sont au cœur de sa définition : Le timbre-poste : Le tarif est identique, peu importe la distance entre le site d’injection et le site de soutirage. La péréquation tarifaire : Le tarif est uniformisé sur l’ensemble du territoire national. La non-discrimination : Les coûts sont appliqués de manière équitable selon les catégories d’utilisateurs, indépendamment de leur usage final de l’électricité. L’horosaisonnalité : Les tarifs varient selon les heures et les jours, encourageant ainsi une consommation responsable durant les périodes de forte demande. Le TURPE se base également sur trois composantes financières principales : Une composante annuelle de gestion : Elle couvre les coûts de gestion des dossiers, l’accueil et la facturation supportés par les gestionnaires de réseau. Une composante annuelle de comptage : Elle couvre les coûts liés à l’installation et l’entretien des compteurs électrique. Une composante annuelle de soutirage : Elle varie en fonction du profil du consommateur, de la formule tarifaire choisie et de la puissance souscrite. Elle reflète les couts réseau générés par l’utilisateur. Le TURPE 6 est en vigueur depuis le 1er août 2021 et restera applicable jusqu’au 31 juillet 2025. Mais exceptionnellement cette année, le TURPE 6 sera mis-à-jour une dernière fois en février 2025, pour prendre en compte la baisse des prix de l’énergie, avant de laisser place au TURPE 7*. Dans le cadre de la préparation du TURPE 7, une consultation publique a eu lieu entre octobre et novembre 2024. Le nouveau tarif sera présenté début 2025 et entrera en vigueur le 1er août 2025. Le TURPE 7 régira la période 2025-2028, pour une durée totale de quatre ans. Sa mise-à-jour en niveau aura lieu tous les ans à partir du 1er août 2026. Répondre à des enjeux financiers et d’équité Augmenter le montant du TURPE Pour que les gestionnaires de réseaux puissent mener à bien leurs missions dans les meilleures conditions possibles, une augmentation du TURPE d’environ 10 % est prévue en 2025. Cette hausse sera suivie de trois années de révisions basées sur l’inflation. Il est important de noter que le TURPE représente déjà entre 20 % et 30 % de la facture d’électricité des consommateurs. Cette augmentation pourrait donc avoir un impact significatif sur le budget des ménages et des entreprises. C’est pour éviter un effet yoyo auprès des ménages et des entreprises que la révision des prix du TURPE a d’ailleurs été avancée au 1er février 2025, au lieu d’attendre la mise-à-jour traditionnelle qui aurait eu lieu au 1er août 2025 avec le TURPE 7. En effet, la baisse des prix de l’énergie sur le marché de gros entrainera une baisse de la facture énergétique à partir du 1er février 2025 pour les consommateurs au tarif réglementé de vente de l’électricité (TRVE) ou en offres de marché indexées sur celui-ci. Pour éviter que cette baisse ne soit suivie d’une hausse en août, les deux calendriers ont été coordonnés. Il s’agit d’une dernière mise-à-jour exceptionnelle du TURPE 6. Pénaliser les ménages ayant choisi de ne pas s’équiper en compteur communicant Environ 2,1 millions d'utilisateurs sont encore équipés de compteurs d’anciennes générations, engendrant des coûts additionnels liés aux relevés manuels et à la gestion des données. La CRE prévoit d’intégrer ces coûts dans le calcul d’un terme tarifaire spécifique du TURPE 7, qui sera appliqué aux utilisateurs concernés. À compter du 1er février 2025, les consommateurs ayant fait le choix de ne pas s’équiper d’un compteur Linky devront s’acquitter d’un terme tarifaire spécifique, sauf en cas d’impossibilité technique imputable aux distributeurs. Ce montant est estimé à 6,93 €, facturé tous les deux mois. À cela s’ajoute un supplément de 4,18 €, également facturé tous les deux mois, pour les consommateurs qui ne transmettraient pas leur index ou qui ne prendraient pas rendez-vous pour un relevé. Ces mesures visent à encourager les derniers consommateurs réticents à s’équiper de compteurs intelligents ou a minima à communiquer leur consommation aux distributeurs. Répondre aux nouveaux besoins des réseaux électriques Adapter les infrastructures du réseau aux conséquences physiques du changement climatique Les aléas climatiques, de plus en plus fréquents et violents, impactent fortement le réseau électrique français. Les tempêtes, les vagues de chaleur et les incendies affectent particulièrement le réseau de distribution, constitué d’infrastructures souvent plus vulnérables et difficiles d’accès, comme les poteaux en bois, les boîtes de jonction et les postes de transformation. Les inondations représentent également un risque majeur, touchant les postes électriques et les câbles souterrains des distributeurs, tels qu’Enedis et les Entreprises Locales de Distribution. Cette nouvelle donne climatique engendre des coûts supplémentaires pour les gestionnaires des réseaux. Ils doivent non seulement investir davantage dans le renforcement des réseaux pour les rendre moins vulnérables, mais également réparer les dégâts causés par les catastrophes naturelles. Par ailleurs, des investissements sont nécessaires pour le suivi, l’anticipation et l’intervention d’urgence face aux aléas climatiques et à leurs impacts. Enedis, qui gère 95 % du réseau de distribution en France, investit environ 1 milliard d’euros par an dans la résilience de son réseau. Ces investissements devront augmenter progressivement pour faire face à l’intensification des conséquences du changement climatique. Accompagner le déploiement de la flexibilité afin de synchroniser production et consommation Avec l’électrification croissante des usages et l’intégration toujours plus importante des énergies renouvelables, la flexibilité des réseaux électriques devient un enjeu majeur pour les gestionnaires de réseaux. La CRE perçoit le développement de la flexibilité comme une opportunité d’optimiser les coûts d’exploitation, de bénéficier d’une électricité à moindre coût et d’éviter le maintien ou le raccordement de capacités de production supplémentaires, potentiellement carbonées. Le TURPE 7 a pour objectif d’encourager des initiatives de flexibilité afin de mieux gérer la demande, en particulier pendant les pics de consommation. Les flexibilités structurelles et régulières visent à inciter les consommateurs à décaler leurs usages grâce à un signal tarifaire, tel que le dispositif Heures Pleines / Heures Creuses (HP/HC). Pour être pleinement efficace, un alignement entre le signal tarifaire du fournisseur et les coûts d’acheminement est essentiel. Ainsi le TURPE 7 ambitionne de promouvoir la flexibilité de manière structurelle en proposant de nouvelles plages d’heures creuses adaptées aux besoins du réseau, notamment : En intégrant une différenciation des heures creuses entre l’été et l’hiver ; En favorisant des plages d’heures creuses alignées avec l’abondance de l’énergie solaire en été. Pour ce faire, la CRE envisage d’allonger les heures creuses de deux heures l’après-midi. Ainsi, le nombre d’heures creuses serait porté de 8 à 10 heures pendant la période estivale ; En excluant certaines plages d’heures creuses susceptibles de contraindre l’équilibre offre-demande à court terme. La CRE recommande également de tenir compte de la diversité des caractéristiques locales des réseaux dans la définition des heures creuses, pour éviter de créer des pics de consommation significatifs dans des zones faiblement pourvues en panneaux photovoltaïques.  Augmenter les raccordements pour faire face aux nouveaux modèles de production et à l’électrification des usages L'essor des énergies renouvelables décentralisées et l'expansion des infrastructures de recharge pour véhicules électriques (IRVE) accroissent le besoin de développement de nouvelles infrastructures de raccordement. En parallèle, l'électrification des processus industriels et la production d'hydrogène vert viennent s'ajouter à cette dynamique. La CRE anticipe donc une croissance des demandes de raccordement de 6 % par an durant la période du TURPE 7. Dans ce contexte, la CRE prévoit d’instaurer une régulation incitative pour encourager RTE et Enedis à augmenter le nombre de raccordements tout en réduisant les délais. Par exemple, pour les projets jugés prioritaires issus des Schémas Régionaux de Raccordement aux Réseaux des Energies Renouvelables (S3REnR), la CRE envisage de mettre en place un système de bonus/malus asymétrique, fixé à 10k euros par MW d’écart à la trajectoire prévisionnelle de raccordement des postes sources, avec un plafond de 10 millions d’euros par an, pour chaque opérateur. Toutefois, sur certains segments, comme le raccordement des IRVE dans le résidentiel collectif, la CRE considère qu’il n’est pas nécessaire que le TURPE 7 prévoie des régulations incitatives supplémentaires sur les délais de raccordement.   S’adapter au développement de l’autoconsommation Développement de l’autoconsommation individuelle Même si aujourd’hui les coûts de gestion sont supérieurs aux recettes pour Enedis, la CRE estime que les coûts supportés actuellement par Enedis pour la gestion des autoconsommateurs individuels ne reflètent pas les coûts futurs. L'augmentation du nombre d’autoconsommateurs va amener à la rationalisation du traitement de ces clients, ce qui pourrait réduire le coût unitaire de gestion. Ainsi, la CRE juge que des incitations supplémentaires ne sont pas nécessaires et envisage de maintenir le niveau actuel de la composante annuelle de gestion spécifique pour les autoconsommateurs individuels. Développement de l’autoconsommation collective Concernant l’autoconsommation collective, à la suite d’une modification de l’article L. 315-2 du Code de l’énergie en 2021, il est désormais possible que les points de soutirage et d'injection soient situés sur le réseau public de distribution d'électricité, à condition que l'électricité fournie soit d'origine renouvelable. Pour garantir la cohérence avec cette évolution, la CRE prévoit d'étendre la composante annuelle de gestion spécifique à l’autoconsommation collective aux sites raccordés en HTA (Haute Tension A), en appliquant les mêmes modalités que pour les sites en BT (Basse Tension). Cela signifie que la composante annuelle de gestion spécifique à l’autoconsommation collective serait appliquée à l’ensemble des typologies d’opération d’autoconsommation collective, y compris les opérations dites « étendues ». Intégrer le développement du stockage par batteries Le développement des capacités de stockage, en particulier par batterie, est en plein essor, et impacte autant le réseau de transport que le réseau de distribution. Elles jouent un rôle important sur le système, étant à la fois une contrainte en termes de raccordement mais également une opportunité grâce au potentiel de flexibilités apportés au réseau. La CRE envisage d’adapter la structure tarifaire pour favoriser l’optimisation de l’utilisation des capacités de stockage. Cela consiste à inciter à injecter de l’électricité lors des pointes de consommation locales et, inversement, encourager à ne pas injecter, voire à soutirer, lors des pointes d’injection locales. Cette modification serait disponible de manière transitoire durant la période du TURPE 7, seulement à partir du 1er août 2026, pour les installations situées dans les zones de réseau où des contraintes locales sont les plus prévisibles. Elle serait également optionnelle pour les acteurs éligibles et remplacerait la composante de soutirage pour les utilisateurs qui choisissent d’y souscrire. La CRE prévoit ensuite une généralisation à l’ensemble du territoire sur la période du TURPE 8. Poursuivre l’amélioration de la qualité de données Les gestionnaires de réseaux ne sont plus seulement des opérateurs techniques, mais également des opérateurs de données. Ils sont responsables de la collecte et de la mise à disposition des données énergétiques, comme les courbes de charge, les index d’énergie ou les puissances maximales, pour une variété d’acteurs : fournisseurs d’énergie, fournisseurs de services spécialisés, collectivités locales, entreprises et ménages. Pour la période TURPE 7, la CRE envisage plusieurs évolutions pour stabiliser les bonnes performances atteintes par Enedis sur la qualité des données remontées par les compteurs communicants Linky. Elle réfléchit notamment à réhausser certains indicateurs existants et à en introduire de nouveaux portant sur la complétude des courbes de charge collectées et transmises par les compteurs communicants et sur les taux de publication des données aux différents acteurs. Cette démarche est d'autant plus stratégique que la qualité des données constitue un facteur déterminant pour le développement de nouveaux modèles énergétiques, reposant sur la flexibilité et les services énergétiques intelligents. Sia : L’expertise au service des nouveaux enjeux énergétiques Accompagner les acteurs impactés par les évolutions du TURPE 7 La réforme du TURPE et l'évolution des infrastructures énergétiques auront des répercussions importantes sur divers acteurs du secteur, notamment Les consommateurs, entreprises et les collectivités, qui devront continuer à faire face à des factures d'électricité élevées, avec un risque d'augmentation supplémentaire. Les gestionnaires de réseaux, RTE, Enedis ainsi que les ELD, qui auront l’obligation de s'adapter aux nouvelles exigences en matière de raccordement et de flexibilité. Les producteurs d'énergie renouvelable qui auront des opportunités pour ajuster leurs pratiques en fonction des nouveaux modèles de tarification et de stockage. Les fournisseurs d’énergie et de services énergétiques, qui pourront adapter ou développer de nouvelles offres pour tirer avantage des nouveaux modèles de tarification. Chez Sia, nous travaillons depuis plus de 20 ans sur les enjeux du secteur de l’énergie en France et accompagnons au quotidien les grands chantiers de l’ensemble des acteurs de la transition énergétique : producteurs d’énergie, gestionnaires de réseau, fournisseurs d’énergie et de services, acteurs de la mobilité électrique, industriels, etc. Cette expérience nous permet de vous accompagner dans la prise en compte des évolutions réglementaires et d’identifier les opportunités liées aux transformations du secteur énergétique. Bénéficier de notre expertise sur plusieurs sujets clés Sia dispose d’une expertise complète sur plusieurs thématiques en lien avec les évolutions prévues sur le TURPE 7 : La flexibilité de la consommation et de la production électrique, nécessaire pour accompagner l’électrification des usages. La reconstitution des flux d’énergie, processus réglementaire qui concerne les gestionnaires de réseau de transport et de distribution, RTE et Enedis, et les fournisseurs d’énergie, pour répondre au besoin d’équilibrage entre la production (les injections) et la consommation (le soutirage) d’énergie. L’autoconsommation collective, l’une des cartes à jouer pour le développement des énergies renouvelables en France. Les infrastructures de recharge pour les véhicules électriques (IRVE), et les enjeux associés à leur déploiement. La tarification dynamique, imposée aux fournisseurs d’électricité par l’Union Européenne depuis 2021. Le stockage stationnaire, les différentes technologies de batteries et les matériaux associés, ainsi que les tendances du marché actuel. Prochainement, Sia lancera une étude complète sur les impacts de l’évolution du TURPE, fournissant des insights précieux pour tous les acteurs du secteur. * Mise-à-jour de l’article le 07/01/2025, la date d’entrée en vigueur du TURPE 7 aura bien lieu en structure au 1er août 2025. Seule la mise-à-jour du tarif en niveau (concernant donc le montant du tarif) est avancée au 1er février 2025 dans le cadre d’une révision exceptionnelle du TURPE 6.