Peut-on vraiment travailler ses soft skills ?
Dans ce troisième épisode de Crack Your Career, Jazzy Jordz nous parle d’un sujet chaud : les soft skills. Et la bonne nouvelle, c’est qu’on en a tous et qu’on peut tous en acquérir de nouvelles.
21 février 2022 · Temps de lecture : 1 min
Les soft skills, ces compétences non-techniques qui sont devenues indispensables dans le monde du travail, n’ont pas de définition universelle. Mais en revanche, les scientifiques sont d’accord sur le fait qu’on peut travailler et développer ces fameuses soft skills. Et ça, c’est grâce à notre cerveau.
Un cerveau plastique pour apprendre
Organisation, adaptabilité, intelligence émotionnelle, gestion du stress, bienveillance, empathie… ce ne sont pas que des traits de personnalité mais aussi, ce qu’on appelle communément, des soft skills. Donc, on peut les travailler et les améliorer. Même si on peut avoir des facilités innées - comme pour les hard skills -, notre cerveau est capable d’apprendre de nouvelles compétences. C’est pour ça qu’on dit qu’il est plastique, c’est-à-dire capable de se modifier en fonction des expériences vécues.
Pour faire simple, le cerveau est fait plein de connexions entre les neurones. Les chercheurs comptent aujourd’hui environ 7 réseaux, avec des connexions intra et inter réseaux. Et nos soft skills émergent de toutes ses interactions.
L’être humain est un animal social
Dans notre cerveau interconnecté, on trouve le néocortex. Une partie de cet organe qui s’est particulièrement développée chez les humains. C’est en partie, ce qui fait de nous des êtres humains.
Et nous sommes une espèce profondément sociale, c’est pour ça que l’évolution a préservé les fonctions cognitives qui nous permettent d’interagir avec nos semblables. Ainsi que pour survivre dans la nature, puisque ces fonctions nous ont permis d’adopter un mode d'organisation fondé sur la coopération. Ces fonctions complexes qui nous ont permis de coopérer sont essentiellement ce qu'on appelle les soft skills : la communication, l’empathie, la résolution de problèmes, la flexibilité, l’esprit d'équipe.... Donc si, en tant qu’espèce on a pu bosser nos soft skills pour survivre, on peut carrément le faire en tant qu’individu pour trouver sa voie et décrocher un job.
Évaluer ses propres soft skills pour mieux les développer
Pour travailler sur ses compétences non-techniques, il faut d’abord savoir d’où on part. Il existe plusieurs types d’exercices pour faire le bilan de ses compétences. On peut notamment faire une auto-évaluation fondée sur la perception qu’on se fait de nos propres compétences. Ça a l’air facile mais il faut bien faire attention aux biais qu’on peut avoir. La surconfiance ou l’effet Dunning Kruger, peut brouiller notre vision de nous-mêmes. L’idéal est donc d’essayer de se mettre à la place d’une personne qui nous connaît bien. Ça permet de prendre le recul nécessaire.
Vous pouvez aussi tester ce que les chercheurs appellent la démarche réflexive. Par exemple, vous pouvez vous constituer un document dans lequel vous répertoriez toutes vos expériences - perso et pro - afin d’identifier les compétences développées. Pour chaque compétence identifiée, vous écrivez ensuite une preuve factuelle de votre maîtrise. N’oubliez pas de partager vos résultats avec vos collègues ou amis, ça vous permettra de vous assurer que vous n’êtes pas complètement à côté de la plaque.
Et bien sûr, vous pouvez tester Hester, un outil développé par les chercheurs de JobTeaser pour nous aider à faire le point sur notre capital soft skills.
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