Catégorie : Début de carrière

Les 8 bonnes raisons de quitter son job

Le job ne paie pas, l’ambiance fout le cafard, vous enchaînez les heures sans aucune reconnaissance derrière, vous vous ennuyez…Nombreuses sont les situations qui peuvent vous pousser à quitter votre entreprise. Mais quelles sont les (vraies) bonnes raisons de le faire ? On vous éclaire.

22 mai 2023 · Temps de lecture : 1 min

Natacha Picajkic

Nos besoins, nos envies et nos ambitions évoluent dans le temps et en toutes choses : relations amoureuses, centres d’intérêt ou encore… travail, évidemment. Parfois, le désir de changement devient si prégnant qu’il nous amène à quitter notre job. Une telle décision n’est pas anodine : il est parfaitement normal de douter et même parfois, d’avoir peur. Ce n’est pas un gros mot. N’oublions pas que notre liberté a ses limites : il faut bien payer le loyer, remplir le frigo, ou encore s’offrir le nouveau modèle de chez Kapush -si et seulement si vous avez 300 balles à mettre dans une cagoule… (spoiler, nous non). 

Le plus important, c’est de prendre une décision qui soit éclairée et qui vous évite de vous retrouver dans une situation trop difficile. Notre conseil : dans un tableau, faites une petite check list de ce qui vous déplait, vous ennuie ou vous angoisse dans votre emploi actuel. Ensuite, analysez chacun des éléments à la lumière d’un regard critique. Par exemple, si c’est déjà votre deuxième emploi depuis la fin de vos études et que la raison de votre insatisfaction est que « l’équipe n’est pas fun », demandez-vous si la recherche d’une team de collègues 100% dehka vaut vraiment le coup de changer une nouvelle fois de travail, au risque de perdre le mentorat 5 étoiles dont vous fait bénéficier votre manager actuel ? A vous d’en juger !

Si vous souhaitez finalement rester, cette check list sera aussi un bon support pour faire un pas vers votre N+1 ou votre N+2 et lui suggérer des changements pour rester impliqué. Pensez à ce qui pourrait vous challenger et faites en part lors de votre entretien annuel. 

Néanmoins, il y a des situations et des moments où en effet, quitter l’emploi qu’on occupe peut être opportun ou salvateur. On en a identifié huit.


1 - Passer à l’échelon supérieur

Avoir l’opportunité d’exercer de nouvelles responsabilités est l’une des premières bonnes raisons qui peut conduire à quitter son emploi. Même s’il est souvent possible de le faire au sein de la même entreprise, certaines n’offrent que peu d’opportunités d’évolutions. Si vous avez acquis la confiance et les compétences nécessaires pour passer un cap, et devenir manager ou chef de projet par exemple, trop attendre trop pourrait donc vous coûter psychologiquement (la lassitude) mais aussi professionnellement (la stagnation). Dans ces cas-là, pas de doute, c’est le moment d’aller prospecter ailleurs en faisant valoir votre expérience et votre motivation. 


2 - Changer de secteur d’activité

Désirer exercer sa profession dans un autre secteur d’activité est également une raison valable de départ. Ici, le timing sera clé. Il faudra avoir acquis assez d’expertise métier pour s’adapter rapidement à un nouvel environnement et à ses enjeux, mais ne pas avoir passé trop de temps dans un domaine d’activité sous peine d’être « catalogué » et d’avoir plus de difficultés à embrasser les défis du nouveau secteur que vous visez. Quoiqu’il en soit, compétences et curiosité font généralement bon ménage sur le marché de l’emploi ! 


3 – Reconversion

Enfant, vous rêviez de créer un jeu vidéo, d’être chef ou encore d’ouvrir un refuge pour animaux ? Les data vous fatiguent, vous abhorrez les visios, vous ne vous reconnaissez plus dans le discours du team building du lundi ? Peu importent les raisons, il n’est pas rare de s’apercevoir que la voie professionnelle qu’on a choisie n’est pas faite pour soi ou qu’après plusieurs années d’engagement sincère, on ait simplement envie de se réinventer ailleurs. Bref, se reconvertir est un très bon motif de démission. Attention en revanche : cela demande réflexion et anticipation, mais aussi de connaître vos limites. Salaire, horaires, géographie, pénibilité, sont autant de choses pouvant changer quand on prend une direction professionnelle radicalement différente et il faut les avoir en tête avant de sauter le pas. Là encore, le tableau des pour et des contres peut vous aider.


4 – Gagner plus

Bien sûr que le salaire peut être une bonne raison de quitter un job. Si vous vous apercevez après une minutieuse étude du marché que vous devriez toucher 15% de plus, ou que votre augmentation a été bien inférieure à celle obtenue par vos collègues malgré de moins bons résultats que les vôtres, vous pouvez vous en agacer. Le sentiment d’inégalité ou de manque de reconnaissance peut devenir très néfaste, surtout si vous avez déjà abordé le sujet avec votre employeur et qu’il a immédiatement coupé court à la discussion (ou que celle-ci, malgré nos conseils en la matière, n’a abouti sur rien). Le salaire n’est d’ailleurs pas la seule chose à gagner : primes, congés payés supplémentaires ou participation aux bénéfices peuvent être autant d’avantages substantiels à obtenir. 


5 – Trouver du sens

Ne plus être en phase avec les valeurs, la philosophie ou l’ADN d’une boîte peut aussi conduire à quitter son job. Si vous êtes passionné de mode et que depuis deux ans les révélations sur les impacts de la fast fashion vous ont convaincu qu’il fallait agir pour des conceptions et modes de consommation plus éthiques et responsables, le poste que vous aviez pourtant rêvé d’avoir au pôle création et développement d’une grande enseigne de prêt-à-porter pourrait ne plus faire sens. Or, la motivation et l’engagement sont déterminants pour une entreprise. Si vous ne vous y retrouvez plus, c’est certainement le signe que vous devez prospecter ailleurs. D’ailleurs, en parlant de valeurs, on vous propose de découvrir les vôtres avec notre test des valeurs professionnelles, Freya.


6 – Changer d’air 

La crise sanitaire que nous avons récemment vécue l’a clairement mis en lumière : des lieux de vies trop étroits et trop éloignés d’une nature ressourçante ont donné envie à beaucoup de déménager vers des zones moins denses et plus verdoyantes. Ici la qualité du poste occupé, de l’équipe ou de la direction n’est pas en cause : c’est le bien-être général qui conditionne le choix de départ. Privilégier son environnement de vie est crucial, mais c’est aussi un choix fort : les changements de vie, c’est sérieux. Gare au coup de tête donc. Non seulement un environnement urbain pourrait finir par vous manquer une fois installé au fin fond du Cantal, ou vous pourriez regretter le job enthousiasmant, très valorisant et bien payé que vous occupiez. Une décision à mûrir donc. 


7 – Bye bye bureau ! 

On n’est pas tous faits pour travailler dans une entreprise et partager une grande partie de notre quotidien avec des collègues et un patron. Parmi vous, certains ont peut-être besoin de gérer de manière plus flexible leur agenda, les tâches et projets qu’ils vont mener, les lieux dans lesquels ils vont travailler. D’autres, après quelques années à nourrir les projets d’entreprises, veulent se réapproprier leurs idées et les faire fructifier. Dans ce cas, lancez-vous en freelance ou montez votre boîte. Mais n’oubliez pas qu’au-delà d’une énergie intarissable, entreprendre demande aussi une bonne dose de perspicacité, un très bon sens de l’organisation, une bonne gestion des priorités et beaucoup de préparation. Quel job faire ou quelle boite monter ? Avec quel besoin de trésorerie et/ou d’investissement au départ ? Qui sont les acteurs du secteurs : les concurrents et les potentiels clients ? Bref, la totale autonomie offerte par l’entrepreneuriat est aussi accompagnée de ses contraintes.


8 – Quitter un milieu toxique

Et enfin, voici le seigneur des red flags : vous vivez un quotidien fait d’humiliations, d’horaires abusifs réalisés sous la menace, de remarques minorantes, de discriminations, de propos ou agissements sexistes ou d’autres formes de harcèlement ? Non seulement on vous invite à en parler, voire à porter plainte, mais en plus on vous conseille de ne pas vous infliger de pression psychologique en restant dans un emploi sous prétexte qu’il paie bien. Évidemment si une personne responsable de conduites abusives vient finalement à ne plus faire partie de l’entreprise et que cela suffit à faire taire votre mal-être, à vous apaiser et à vous remotiver, tant mieux. Mais parfois, pour mieux vous reconstruire et vous offrir un futur professionnel épanouissant, il vaudra mieux claquer la porte. 


Bref, on a tous des raisons de quitter son job, à vous de trouver les bonnes ! Et pour ce qui est de comment le faire, on vous conseille notre Tips & Tricks “Démission, mode d’emploi”.


The Content Factory Team